L’avocat de la République Maitre Coco Kayudi Misamu a expliqué devant le tribunal la chronologie des fonds sortis.
Selon les accusations de l’avocat de la République, Maitre Coco Kayudi Misamu et les pièces présents, les paiements des fonds ont eu lieu en espace de deux semaines sans contrat valable soit 2 Mars au 15 Mars 2019 dernier.

Dans la même logique le bâtonnier de l’ordre des avocats a répondu à l’avocat de Vital kamerhe Pierre Olivier : « Il y a plus de 2.000 pièces dans ce dossier, ce ne sont pas des lettres d’amour que les parties se seraient échangées »pendant le procès 100 jours, répond Maitre Coco Kayudi, avocat de la partie civile à l’avocat de kamerhe, qui affirmait auparavant sur TOP CONGO FM que « rien n’a été démontré contre » son client.
Le bâtonnier de l’ordre des avocats de Kinshasa affirme que toutes les pièces sont « bel et bien des éléments de preuves qui ont été apportées. Visiblement, (l’ancien bâtonnier de Paris) n’a pas vu dans ce dossier le tas de correspondances de son client donnant ordre pour que les fonds sortent ».
Pour Me Coco Kayudi, toutes les preuves (contre Votal Kamerhe) sont donc « documentées et étayées. Il suffit d’accéder au dossier pour se rendre compte que l’essentiel de ces pièces, ce sont des extraits bancaires, les bons de paiements qui ont été retracés et qui n’ont pas été contestés » pour que l’enrichissement illicite de Vital Kamerhe soit prouvés.

Procédure régulière et procès équitable
En ce qui concerne le vice de procédure qui n’a pas été régulière selon l’avocat français de Vital kamerhe, Maitre Coco Kayudi répond : « si il avait sérieusement lu son dossier, il se serait rendu compte que les enquêtes ont débuté et que son client a été interpellé 2 ou 3 mois après », dit aussi Maître Coco Kayudi, selon qui « la procédure a été régulièrement et minutieusement menée au Parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Matete. Les règles de procès équitable ont été bel et bien respectées lors de l’instruction de ce dossier. D’ailleurs son propre client ne s’en plaint pas« .
Rappelant que « les règles de notre déontologie interdisent de commenter les affaires en justice, surtout lorsque celle-ci est en délibéré », le bâtonnier de Kinshasa exhorte ceux qui « estiment qu’il n’y a rien dans le dossier d’attendre que le Tribunal se prononce ».
Le verdict de ce procès dit des 100 jours, où se retrouve comme accusé, notamment, le directeur de cabinet du Chef de l’Etat pour détournement des deniers publics, est attendu ce samedi 20 juin.

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